Kommentar |
Depuis l’Antiquité, le voyage est un thème central de la littérature. Ulysse, le prototype mythique du voyageur, n’a jamais cessé d’être un modèle pour les écrivains, de Du Bellay (« Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage », Les Regrets 1588) à Éric-Emmanuel Schmitt (Ulysse from Bagdad, 2008). Voyager c’est être confronté à la différence: celle du paysage, de la langue, de la religion, de la culture et des mœurs. La rencontre avec l’autre permet de découvrir des perspectives nouvelles, l’ouverture du regard invite à réfléchir sur sa propre culture, sur les traditions et coutumes familières. Beaucoup d’écrivains étaient aussi des voyageurs, parmi eux Montaigne, Stendhal, Flaubert et Cendrars. Mettant en scène voyages et voyageurs, la littérature reflète l’altérité, le mouvement dans l’espace, les moments cruciaux du départ et du retour. Pour analyser les relations diverses entre voyage et littérature à différentes époques, vous trouverez des œuvres de Montaigne, La Fontaine, Montesquieu, Stendhal, Hugo et Mallarmé à notre programme. Une sélection de textes sur laquelle se basera le séminaire sera disponible sur learnweb à la fin du mois de septembre.
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Literatur |
Lecture conseillée: Tucker, G.H.: Homo viator. Itineraries of exile, displacement and writing in Renaissance Europe, Genève: Droz, 2003. Babel, R. ; Paravicini, W. (Hg.): Grand Tour. Adeliges Reisen und europäische Kultur vom 14. bis zum 18. Jahrhundert. Akten der internationalen Kolloquien in der Villa Vigoni 1999 und im Deutschen Historischen Institut Paris 2000 (Beihefte der Francia, 60), Ostfildern: Thorbecke 2005. |