Kommentar |
En s’appuyant sur une réflexion d’Edgar Allan Poe, Charles Baudelaire fait un éloge du genre: „[La nouvelle] a sur le roman à vastes proportions cet immense avantage que sa brièveté ajoute à l’intensité de l’effet. Cette lecture, qui peut être accomplie tout d’une haleine, laisse dans l’esprit un souvenir bien plus puissant qu’une lecture brisée, interrompue souvent par le tracas des affaires et le soin des intérêts mondains. L’unité d’impression, la totalité d’effet est un avantage immense qui peut donner à ce genre de composition une supériorité tout à fait particulière“ (Charles Baudelaire, Notes nouvelles sur Edgar Poe). Au critère de la brièveté s’ajoutent la concentration de la narration et l’importance accordée à des moments inattendus, surprenants, contingents et inexplicables.
Le séminaire donnera un aperçu de la diversité du genre au XIXe siècle, il approfondira les connaissances d’histoire littéraire et d’histoire des étudiants/ étudiantes et nous entraînerons les approches philologiques et d’analyse de texte. Les titres suivants seront au programme : Prosper Mérimée, Mateo Falcone (1829), Théophile Gautier, La morte amoureuse (1836), Gérard de Nerval, Sylvie (1853), Gustave Flaubert, Un cœur simple (1877), Émile Zola, L’attaque du moulin (1880), Guy de Maupassant, Le Horla (1886/87).
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Literatur |
Lectures conseillées :
Karl Alfred Blüher, Die französische Novelle, Tübingen: Francke, 1985.
René Godenne, La nouvelle, Paris : Champion, 1995.
Friedrich Wolfzettel, „Einführung“, in: id. (Hg.), 19. Jahrhundert. Drama und Novelle, Tübingen: Stauffenburg, 2001, S. 19-37. |